Division de la surveillance de la santé et de l'épidémiologie,
Centre de promotion de la santé
Glossaire
Événements
indésirables :
Groupe d'affections incluses dans le chapitre de la CIM-9 portant
sur les causes extérieures de traumatismes et intoxications
(«empoisonnements» dans la CIM).
Codes de la CIM-9
Description
E870-E876
Accidents et complications survenant au cours d'actes
médicaux et chirurgicaux.
E878-E879
Opération ou autre intervention chirurgicale ayant
provoqué des réactions anormales ou des
complications chez le malade, sans mention d'incident en
cours d'exécution.
E930-E949
Médicaments et substances biologiques provoquant des
effets indésirables au cours de leur usage
thérapeutique.
Ces affections diffèrent de la plupart des blessures, tant par
leur nature que par les types de mesures à prendre pour les
prévenir. Elles sont exclues du dénombrement des
blessures sur ce site Web.
Nombre de cas pour 100 000 personnes par année pour une
tranche d'âge étroite et spécifique. Des tranches
d'âge de 5 ans sont utilisées habituellement.
Infliction de blessures non mortelles par une autre personne, avec
l'intention de blesser ou de tuer, par un moyen quelconque. Les
blessures résultant d'une
intervention de la force publique et
d'actes de guerre sont exclues. Voir
homicide
Institut canadien d'information sur la
santé (ICIS) :
L'Institut fournit les données sur les départs des
hôpitaux utilisées dans le cadre du programme
Surveillance des blessures en direct et beaucoup d'autres
données liées à la santé. La gestion du
Registre national des traumatismes compte aussi parmi les
activités importantes de l'ICIS. Cette activité consiste
à tenir un fichier minimal (information sur l'ensemble des
hospitalisations pour traumatismes dans les hôpitaux de soins
actifs au Canada) et un fichier étendu (information
détaillée sur les patients hospitalisés pour
blessures graves dans certains hôpitaux et grands centres de
traumatologie). Voir
http://www.cihi.ca
SCHIRPT (Système canadien hospitalier
d'information et de recherche en prévention des traumatismes)
:
Programme de surveillance des
traumatismes fondé sur les services d'urgence et mené
par Santé Canada, en collaboration avec 10 hôpitaux pour
enfants et cinq hôpitaux généraux.
Nombre de nouveaux cas ou de décès pour 100 000
personnes par année. La répartition selon l'âge et
selon le sexe n'est pas prise en considération dans ce calcul.
Codes E :
Codes de la CIM-9 utilisés pour
décrire les causes
extérieures des traumatismes et des intoxications.
Causes extérieures
:
Terme employé dans la CIM pour décrire des circonstances, des situations et des événements extérieurs considérés comme responsables de traumatismes, d'intoxications et d'autres événements indésirables. Les causes extérieures sont énumérées dans la Classification supplémentaire des causes extérieures de traumatismes et d'empoisonnements de la CIM-9 (codes E). Dans la CIM-10, elles figurent au chapitre XX (codes V à Y).
Homicide :
Décès causé par un traumatisme infligé
par une autre personne, avec l'intention de blesser ou de tuer, par un
moyen quelconque. Les blessures résultant d'une
intervention de la force publique et
d'actes de guerre sont exclues. Voir
attentat
Départs des hôpitaux :
Nombre de patients hospitalisés qui quittent l'hôpital
à la suite d'un congé ou d'un décès. On se
sert souvent des taux de départs des hôpitaux pour
étudier les tendances de la
morbidité. Les données sur les
départs des hôpitaux présentées dans le
cadre du programme Surveillance des blessures en direct sont fournies
par l'ICIS et analysées par Santé
Canada.
Il importe de noter qu'une personne peut être admise à
l'hôpital plus d'une fois pour le traitement de la même
blessure et que les données sur les départs des
hôpitaux correspondent simplement au nombre de congés ou
de décès suivant l'admission pour le traitement d'une
blessure. Elles ne représentent ni le nombre de blessures qui
ont donné lieu aux départs de l'hôpital ni le
nombre de personnes blessées qui ont quitté
l'hôpital.
En outre, comme une faible proportion des dossiers envoyés
à l'ICIS ne sont pas soumis à une vérification en
vue de l'attribution d'un code E, les données sur les
départs des hôpitaux fournies par le programme
Surveillance des blessures en direct doivent être
considérées comme une estimation minimale du nombre
d'hospitalisations pour le traitement de blessures.
CIM-9 :
Classification internationale des maladies, neuvième
révision. Classification-type des maladies de l'Organisation
mondiale de la Santé, utilisée pour les données
canadiennes sur la mortalité de 1979 à 2000 et pour les
données canadiennes sur les départs des hôpitaux de
1979 à entre 2002 et 2004.
CIM-10 :
Classification statistique internationale des maladies et des problèmes de santé connexes, Dixième révision. Classification normalisée des maladies de l'Organisation mondiale de la santé mise en oeuvre en 1994; utilisée pour les données canadiennes sur la mortalité depuis 2000. La classification des données sur les congés d'hôpitaux au moyen de la CIM-10-CA a été mise en oeuvre graduellement à compter de l'exercice 2001-2002.
Nombre de nouveaux cas de blessures ou de maladies au cours d'une
certaine période
Blessure ou traumatisme :
Lésion corporelle résultant d'une surexposition
aiguë à une forme d'énergie (mécanique,
thermique, électrique, chimique ou rayonnante) qui interagit
avec l'organisme en quantités ou à des taux
dépassant le seuil de tolérance physiologique. Dans
certains cas, la blessure découle de l'insuffisance de l'un des
cinq éléments vitaux (p. ex. oxygène, chaleur).
Les intoxications aiguës et les effets toxiques, notamment les
surdoses de substances et les substances administrées ou prises
par erreur, ainsi que les effets indésirables et les
complications de soins thérapeutiques, chirurgicaux et
médicaux, sont inclus. Les méfaits psychologiques sont
exclus.
Nota : La portée de cette définition est conforme
à celle de la Classification supplémentaire des causes
extérieures de traumatismes et empoisonnements de la
CIM-9 et du chapitre XX de la
CIM-10.
Blessure que la victime se cause à elle-même
volontairement
Intervention de la force publique,
traumatismes résultant d'une :
Traumatismes infligés par la police ou d'autres
représentants de la force publique, y compris les militaires en
service, au cours d'arrestations ou de tentatives d'arrestation de
malfaiteurs, du rétablissement ou du maintien de l'ordre et
d'autres interventions judiciaires. Ce terme inclut les
exécutions de condamnés, mais exclut les traumatismes
subis au cours d'insurrections civiles, qui sont classées comme
des blessures résultant
d'actes de guerre.
Lieu de l'incident :
Lieu où une blessure est survenue.
Mécanisme de la blessure :
Façon dont la blessure a été causée, dont la
personne a été blessée.
Morbidité :
Affection causée par une blessure ou une maladie
particulière. Les seules mesures de la morbidité
imputable aux blessures présentées dans le programme
Surveillance des blessures en direct sont le nombre et les taux de
départs des hôpitaux
associés à des blessures ou à des affections.
Mortalité :
Décès causé par une blessure ou une maladie
particulière.
Actes de guerre, traumatismes
résultant d' :
Blessures causées aux militaires et aux civils pendant le
déroulement d'actes de guerre et d'insurrections.
Autres
traumatismes non intentionnels :
Ce groupe comprend toutes les blessures exceptées les
accidents de circulation impliquant un véhicule à moteur
et les chutes, à l'exclusion des causes non
précisées de fracture.
Surveillance de la
santé publique :
Collecte, analyse, interprétation et diffusion
systématiques et continues de données sur les facteurs
de risque, l'exposition et/ou les résultats dans le cadre de
l'examen de la santé publique.
Taux :
Proportion de personnes concernées à
l'intérieur d'un groupe et au cours d'une certaine
période, p. ex., une année. On l'exprime
généralement sous la forme du nombre de nouveaux cas (ou
de décès, de départs des hôpitaux, etc.)
pour 100 000 personnes par année.
Facteur de risque :
Facteur associé à une augmentation du risque de subir
une blessure ou de souffrir d'une maladie; il peut s'agir d'une cause
ou simplement d'un marqueur de risque. Les facteurs associés
à une baisse du risque sont appelés facteurs de
protection.
Blessure auto-infligée
:
Blessure causée par la personne
blessée elle-même.
Taux normalisés :
Taux sommaires rajustés qui correspondent à ce que
seraient les taux bruts dans les populations étudiées si
leur répartition selon l'âge (et le sexe) était
identique à ceux d'une
population-type choisie. Les taux
normalisés jouent un rôle utile dans la comparaison des
taux de blessures ou de maladies dans des populations chez lesquelles
la répartition selon l'âge (et le sexe) sont
différentes (p. ex., les populations de diverses provinces ou
de la même province au cours d'années différentes).
Il importe toutefois de garder à l'esprit que les mesures
sommaires obtenues par normalisation peuvent masquer d'importants
écarts entre les populations comparées dans les taux par
âge (et par sexe). Si l'on veut établir des comparaisons
significatives, il faut utiliser la même population-type dans le
calcul de tous les taux normalisés comparés. On utilise
la normalisation directe.
Les taux normalisés selon l'âge sont fondés sur
les taux par âge de la population étudiée et la
répartition par âge de la population-type. Ils sont
calculés séparément pour les deux sexes.
Les taux normalisés selon l'âge et le sexe sont
fondés sur les taux par âge et par sexe de la population
étudiée et la répartition par âge et par
sexe de la population-type. Ils sont calculés uniquement pour
les deux sexes combinés.
Population-type :
Population spécifique dont la répartition par
âge (et par sexe) est utilisée dans le calcul des
taux normalisés. La
population-type utilisée dans le cadre du programme Surveillance
des blessures en direct est la population canadienne de 1991.
Classification utilisée lorsqu'une enquête
approfondie n'a pas permis de déterminer si les blessures sont
non intentionnelles, imputables
à un suicide
(auto-infligées
intentionnellement) ou imputables à un
homicide (attentat).
Elle englobe les blessures auto-infligées pour lesquelles on ne
précise pas si elles sont accidentelles ou intentionnelles,
mais non les intoxications.
Pour les intoxications : Dans le cas où l'on a utilisé la CIM-9
pour le codage de la mortalité, les intoxications
auto-infligées dont on ne sait pas si elles sont
intentionnelles ou non ont été classées comme non
intentionnelles.
Blessure non intentionnelle :
Blessure non infligée volontairement, par le patient ou par
toute autre personne. Les blessures non intentionnelles étaient
désignées, par le passé, sous le nom de blessures
accidentelles.
On utilise les taux normalisés selon l'âge pour les
graphiques et les tableaux qui établissent une comparaison
entre les données relatives à un même sexe pour
des années et/ou des lieux différents.
Dans les graphiques et les tableaux où l'on compare les
données relatives aux deux sexes combinés pour des
années et/ou des lieux différents, les taux sont
normalisés en fonction de l'âge et du sexe.
La classification des chutes présente des
différences considérables selon qu'il s'agit de la CIM-9
ou de la CIM-10. Dans la CIM-9, la section des chutes englobe des cas
où la cause extérieure du traumatisme est
catégorisée comme « cause non spécifiée de
fracture (E887) ». Ces cas, qui représentent une forte
proportion des chutes fatales chez les personnes âgées,
ne sont pas classés parmi les chutes dans la CIM-10 ni dans le
cadre recommandé aux États-Unis pour la
présentation des données sur la mortalité
imputable à des traumatismes. (Réf. : MMWR 1997;46 [No.
RR-14]:1-30 ou Les utilisateurs peuvent choisir entre les « chutes,
incluant les causes non spécifiées de fracture » et les
« chutes, excluant les causes non spécifiées de
fracture », selon ce qui leur convient le mieux.
Il importe également de noter, en particulier dans le cas des
données sur la mortalité, que les changements
apportés à la classification des chutes dans le cadre de
la CIM-9, en 1979, n'ont pas toujours été
appliqués immédiatement. Au début des
années 1980, la proportion d'événements
classés dans la catégorie E887 (cause non
spécifiée de fracture) a augmenté à mesure
que celle des événements classés dans les
catégories E880-E886 et E888 (autres chutes accidentelles)
diminuait.
On ne disposait pas de données sur les causes
extérieures des départs des hôpitaux pour
l'ensemble des provinces et des territoires avant 1994-1995. Par
conséquent, «Canada» n'est une sélection de zone valable
pour des événements liés aux départs des
hôpitaux qu'à partir de 1994-1995.
Les données relatives à
l'Île-du-Prince-Édouard sont disponibles à partir
de 1986-1987, à l'exception de 1990-1991.
Les données relatives au Nouveau-Brunswick sont
disponibles sous forme de code à trois chiffres de la CIM-9 de
1981-1982 à 1987-1988, et de code complet de la CIM-9 à
partir de 1994-1995.
La Colombie-Britannique a utilisé le code
abrégé de la CIM-9 pour les années 1981-1982 et
1982-1983.
Les données sur les territoires sont disponibles à
partir de 1994-1995.
Les données sur les autres provinces sont disponibles
à partir de 1981-1982.
Les données sur les hospitalisations liées à
la grossesse ont été retirées des données
portant sur les « femmes » et sur les « hommes et femmes
combinés » afin que des comparaisons plus exactes puissent
être faites.